Publication 5 avril 2024
Intelligence artificielle : « L’humain, qui est le point de départ de tout dispositif numérique, doit rester le point d’arrivée »
Pour l’auteur, alors que le terme d’humanisme est souvent synonyme, dans le langage courant, de bienveillance, d’altruisme, et d’un souci pour le bien commun, l’utilisation de ce terme par de nombreux acteurs du numérique fait plutôt référence à un humanisme existentialiste, axé sur l’individu, la liberté de choix et la responsabilité personnelle.
Or, Jean-François Lucas considère que si l’on prétend avoir une préoccupation pour l’ « Humain », en défendant notamment une vision « humano-centrée », il faut s’acquitter d’une responsabilité envers lui. Mais d’une responsabilité à une échelle globale, qui ne s’arrête pas aux frontières de la nation, et au pourtour de l’individu. Il propose ainsi que les concepteurs de systèmes d’IA soient plus sensibilisés et formés qu’ils ne le sont actuellement aux conséquences sociales, cognitives, éthiques ou encore environnementales que leurs choix techniques engendrent.
Retrouvez ici l’intégralité des propos de Jean-François Lucas à ce sujet !
Bonne lecture !
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