Publication 3 décembre 2015
Régionales 2015, Baromètre numérique : « il y a des raisons d’être optimiste »
Renaissance numérique a passé en revue tous les programmes des candidats disponibles en ligne, pour les partis Les Républicains, Parti socialiste et Front national afin de mesurer la présence des outils et usages numériques dans les propositions formulées.
Le travail de vigie numérique est l’ADN même du think tank, neutre politiquement, indépendant, au service des citoyens. Il ne s’agit pas de distribuer des bons ou des mauvais points aux partis mais d’avoir une vue d’ensemble sur la compréhension qu’ont les élus des opportunités que porte les outils et usages numériques. Le choix des trois partis est dicté par les tendances évidentes des sondages électoraux.
Renaissance Numérique publie également le tableau de référence qui a permis de réaliser cette étude chiffrée.
Le numérique : presque tous les candidats et tous les territoires en parlent
- 95 % des candidats font référence au moins une fois aux outils et usages numériques dans leur programme.
- En moyenne, 15 % des mesures font références à des outils numériques, en majeure partie pour des enjeux d’économie et de croissance, de sécurité et de modernisation de l’administration publique.
- L’étude démontre aussi que 8 programmes sur 10 citent la nécessité de couvrir en haut, ou très haut débit tout le territoire de leur région et d’en finir avec les zones blanches.
S’il n’y a pas de grande disparité entre les douze régions étudiées, la Bourgogne-Franche-Comté se distingue par le degré de numérisation des programmes candidats.
Guillaume Buffet
Président, Renaissance Numérique
À quoi ressembleront nos régions dans 5 ans ?
À en croire les propositions des candidats :
- Le très haut-débit et la fin des zones blanches sur tout le territoire
- La multiplication des systèmes de vidéo-surveillance, « intelligents » ou non
- Un accès au covoiturage facilité
- La possibilité pour tous de travailler dans des espaces de coworking
En cinquième place sont présents des outils de gouvernance ouverte et de nouvelles formes de participation citoyennes comme les plateformes open data régionales, les budgets participatifs (souvent à hauteur de 10 % du budget global) et le crowdfunding.
Numérique et démocratie locale : une prise de conscience
Les opportunités numériques pour dynamiser la démocratie locale et simplifier les démarches administratives, est un enjeu bien saisi par les candidats puisque 20 % des mesures numériques s’y réfèrent.
Par ailleurs, Renaissance Numérique souhaite souligner que 20 % des programmes ont été co-construits avec les citoyens. Une tendance encourageante vers un renouveau de la démocratie locale.