Publication 20 novembre 2015
Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique
Numérisation de l’agriculture : chiffres clés
20 000 Ha
x 5
24 %
Cultiver et produire avec le numérique
La révolution numérique dans l’agriculture, c’est d’abord l’agriculture dite « de précision », assistée par des outils numériques et des objets connectés qui permettent une description et une analyse complète des parcelles.
Vecteurs d’une action plus ciblée, basée sur l’analyse des données, les outils numériques permettent d’allier la croissance des rendements avec le respect de l’environnement. Ils garantissent également moins de pénibilité pour les agriculteurs. Ces nouveaux outils sont répandus dans l’agriculture occidentale, surtout aux États-Unis, où les acteurs industriels investissent fortement ce nouveau marché, mais également dans les pays émergents où l’usage du mobile est en pleine explosion. En Europe et en France, les start-up réinventent les services aux agriculteurs, et viennent bousculer les acteurs traditionnels en place, publics comme privés.
Pour une révolution numérique inclusive, l’enjeu est d’accompagner les agriculteurs dans l’acquisition et le maniement de ces nouveaux outils
UNE RÉVOLUTION AGRICOLE NUMÉRIQUE INCLUSIVE
Proposition n°1
Proposition n°2
Proposition n°3
Proposition n°4
FORMATION : PRÉPARER LES AGRICULTEURS ET LEUR ÉCOSYSTÈME AU NOUVEAU PARADIGME NUMÉRIQUE
Proposition n°5
Proposition n°6
Proposition n°7
Proposition n°8
Échanger, distribuer et négocier
Dans un climat de défiance et de ras-le-bol des consommateurs et des agriculteurs, les circuits courts se développent de plus en plus rapidement grâce aux services numériques. Ils permettent de mettre en relation directe ces deux extrémités de la chaîne agro-alimentaire..
L’agriculteur est face à un métier dont la réalité se transforme profondément : en plus de la production en amont, il remonte la chaîne de valeur, pour aller directement vendre au consommateur.
Par ailleurs, avec sa capacité à mettre en données toute la chaîne alimentaire, le numérique offre davantage de transparence sur ce marché où l’opacité préserve les acteurs traditionnels d’un partage plus équitable de la valeur entre agriculteur et consommateur. Cela est particulièrement vrai pour l’agriculture familiale des pays émergents. Le Big Data doit permettre de libérer de la valeur pour l’agriculteur et le consommateur.
Karine Daniel
Responsable du LARESS et enseignante-chercheuse en économie à l’École Supérieure d’Agriculture
DISTRIBUER, NÉGOCIER : REPLACER L’AGRICULTEUR ET LE CONSOMMATEUR AU CŒUR DE LA CHAÎNE DE L’AGRO-ALIMENTAIRE
Proposition n°9
Proposition n°10
Proposition n°11
Consommer et manger
Le déficit croissant de confiance des consommateurs dans les produits de grande consommation alimentaire fait naître des initiatives de mobilisation et de partage d’informations par les outils numériques de collaboration. C’est la « traçabilité en peer-to-peer (en italique)», qui permet au consommateur de s’émanciper des labels existants.
CHIFFRE CLÉ
40 000
Les outils numériques permettent d’établir une traçabilité totale et certaine des produits alimentaires. Aujourd’hui, ces informations restent cependant entre les mains des industriels et ne profitent pas directement au consommateur et à l’agriculteur. Ces derniers sont pourtant en quête d’une plus grande transparence sur les origines et les conditions de production des aliments. Alors que l’alimentation est devenue une question de santé, cela ouvre en France des perspectives économiques importantes pour un secteur agro-alimentaire qui a besoin de se réinventer.
CONSOMMER : VERS UNE TRAÇABILITÉ GRAND PUBLIC POUR RENOUER LA CONFIANCE AU CŒUR DE L’ALIMENTATION
Proposition n°12
Proposition n°13
Proposition n°14
Proposition n°15
Proposition n°16
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