Actualité 27 février 2025

« Quand on rejoint Wikipédia, c’est pour rendre le monde meilleur, pas pour brimer ou détruire »

Une tribune de Samuel Le Goff, président de Renaissance Numérique, pour Le Nouvel Obs

Sous le feu des critiques d’Elon Musk, l’encyclopédie en ligne Wikipédia est maintenant attaquée en France. "Des critiques qui devraient inquiéter tous les défenseurs des libertés", estime notre président Samuel Le Goff, ancien président de Wikimédia France. Dans cette tribune pour Le Nouvel Obs, il dénonce les attaques virulentes envers Wikipedia, notamment celles du journal le Point, qui a lancé à la mi-février une slave de tribunes, lettres ouvertes et articles dénonciateurs à l'encontre de la plateforme.

« Depuis ses débuts, Wikipédia est un commun numérique, un ovni organisationnel, autogéré, et qui revendique fièrement son caractère non marchand. On est à des années-lumière des modèles prônés par une droite radicale qui vit dans le culte de l’autorité verticale, de la tradition et l’exclusion de l’Autre, vu comme une menace ! », explique Samuel Le Goff.

« De nombreuses personnalités médiatiques qui ont rejoint la pétition lancée dernièrement par « le Point » ont un historique compliqué avec Wikipédia, et avec, pour beaucoup, une forme de ressentiment profond. Les attaques d’Elon Musk relèvent en partie de ce registre. Il a lui aussi peu apprécié de ne pas avoir le contrôle du contenu de sa page, qui mentionne, entre autres choses, son salut nazi lors de la cérémonie d’investiture de Donald Trump. L’encyclopédie étant totalement hors de sa portée, puisqu’elle n’est pas à vendre, il en a conçu une colère, qui rend encore plus spectaculaires les attaques idéologiques. », poursuit-il.

Face à ces attaques répétées, Wikipédia possède à la fois des forces et des faiblesses, nous explique Samuel Le Goff. Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité de son propos ici


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